L’institut des Biomolécules Max Mousseron
De la molécule au médicament, à l’interface de la chimie et de la biologie, en intégrant des procédés durables.
L’IBMM est reconnu aux niveaux national et international pour ses travaux sur les différentes classes de biomolécules essentielles : lipides, sucres, nucléosides et oligonucléotides, peptides et protéines, molécules prébiotiques et biopolymères.
Le regroupement des thématiques de recherche autour des grandes classes de biomolécules au sein d’un même Institut est unique en France, voire en Europe.
L’IBMM déploie ses compétences pour une recherche intégrée, dans le but de comprendre les mécanismes du vivant en concevant des molécules et des systèmes utiles à la biologie, à la médecine et à l’agriculture, tout en développant des procédés de chimie verte.
PRINCIPAUX AXES DE RECHERCHE
Synthèse organique
Développement de nouvelles réactions et procédés, de réactions « économes » et respectueuses de l’environnement, de technologies innovantes permettant l’accès à des biomolécules et des biomatériaux utiles pour la santé, le bien-être de l’homme et de son environnement.
Biomolécules
Analyse et caractérisation des biomolécules et des biomatériaux. Etude de leurs mécanismes d’action et de leur implication dans les processus physiopathologiques.
Méthodologies
Méthodologies en pharmacologie cellulaire et moléculaire, en toxicologie, associées à la modélisation moléculaire et à la bio-informatique pour la découverte et la sélection de nouvelles molécules et de biomatériaux à visée thérapeutique.
Recherche de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles impliquées dans différentes maladies
Maladies infectieuses dues aux virus émergents (Ebolavirus, SARS-CoV 2 et 1, MERS coronavirus, Virus de la Dengue et Zika), aux bactéries chimio-résistantes, aux parasites (paludisme) et dans les cancers.
DOMAINES D’APPLICATION
Les applications des biomolécules couvrent un large éventail de domaines tels que la médecine humaine et animale, la cosmétologie, l’agroalimentaire, l’industrie vétérinaire et l’agrochimie s’inscrivant dans un cadre de développement durable.
DOMAINES DE RECHERCHE ET D’EXPERTISES
- Recherche de nouvelles cibles thérapeutiques impliquées dans les maladies infectieuses dues aux virus émergents (Ebolavirus, SARS-CoV 2 et 1, coronavirus MERS, virus de la dengue, Zika), les bactéries chimiorésistantes, les parasites (malaria), les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies neurodégénératives.
- Synthèse de biomolécules et de dérivés plus efficaces et plus respectueux de l’environnement.
- Conception par modélisation moléculaire et bioinformatique.
- Développement de méthodes analytiques pour la caractérisation des biomolécules et leur analyse dans les milieux biologiques pour l’étude des processus physiopathologiques.
- Etudes pharmacologiques, toxicologiques et biologiques in vitro de ces biomolécules afin de valider leurs propriétés et de sélectionner les plus prometteuses pour les développer dans de nouveaux systèmes et dispositifs thérapeutiques et de diagnostic.
- Etude des interactions moléculaires, des phénomènes de reconnaissance pour aborder le traitement des pathologies ou l’étude des mécanismes d’action des ligands interagissant avec les récepteurs membranaires couplés aux protéines G (RCPG).
- Développement de la recherche fondamentale qui a permis la mise sur le marché de deux médicaments (Macrilen, Sebivo) et la création de 15 entreprises.
Mots clés
Recherche et innovation autour de la synthèse, réactivité chimique, étude des propriétés physico-chimiques, biologiques, pharmacologiques et toxicologiques des biomolécules.
Date et contexte de création
L’IBMM a été créé en 2007 sous l’impulsion du Professeur Jean Martinez afin de regrouper six unités de recherche internationalement reconnues pour leurs travaux dans les différentes classes des biomolécules essentielles.
Directeur : Pr. Pascal Dumy depuis 2015
Effectif : Environ 320 personnes (190 permanents and 130 non permanents)
Label : UMR 5247
Tutelles : CNRS/UM/ENSCM
16 équipes – 1220 publications – 53 brevets dont 14 licences sur 6 ans – 60 contrats avec des sociétés privées et 13 supports CIFRE en 6 ans