Le Péloruside A est une macrolactone d’origine marine qui possède une puissante activité antimitotique et anti-angiogénique.[1] Son mode d’action, similaire au taxol, se distingue par un site de fixation différent sur la tubuline, induisant une synergie d’action in vitro des deux molécules et une conservation de l’activité antimitotique du Péloruside A sur des lignées chimio-résistantes. Dans un contexte où la faible disponibilité naturelle du Péloruside A ralentit fortement les études précliniques et où l’étude de relation structure-activité reste limitée,[2] nous développons l’accès à une librairie de nouveaux analogues à potentialité antitumorale.[3] Notre approche repose sur la fonctionnalisation tardive de plateformes macrocycliques à squelette péloruside. Celles-ci sont obtenues de façon convergente par l’assemblage de trois fragments : deux fragments aldéhydiques de structure modulable et la TES-diazoacétone, en utilisant le savoir-faire de l’équipe dans le domaine des aldolisations de diazoacétones silylées.[4]
Références
1. A. Kanakkanthara, P. T. Northcote, J. H. Miller, Nat. Prod. Rep. 2016, 33, 549–561.
2. A. Brackovic and J. E. Harvey, Chem.Commun. 2015, 51, 4750–4765.
3. N. Zimmermann, P. Pinard, B. Carboni, P. Gosselin, C. Gaulon-Nourry, G. Dujardin, S. Collet, J. Lebreton, M. Mathé-Allainmat, Eur. J. Org. Chem. 2013, 2303–2315.
4. (a) A. Lancou, H. Haroun, U. K. Kundu, F. Legros, N. Zimmermann, M. Mathé-Allainmat, J. Lebreton, G. Dujardin, C. Gaulon-Nourry, P. Gosselin, Tetrahedron 2012, 68, 9652–9657. (b) I. Abid, P. Gosselin, M. Mathé-Allainmat, S. Abid, G. Dujardin, C. Gaulon-Nourry, J. Org. Chem. 2015, 80, 9980–9988.
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